En ce moment, l’allure, c’est plutôt échevelé en bleu de travail avec sillage de Numéro 5, en version Eau Première, légère et transparente pour l’été. Mais j’avoue que pour l’automne, je tromperais bien Chanel avec un Lauder ou l’autre… Mais en attendant, je reste vraiment fixé sur La Recherche. Affolant. À croire que je ne lirai rien d’autre. Maintenant relecture de Sodome. Après Combray et Autour de Mme Swann. Des interruptions, bien sûr, pour des polars parce que c’est plus facile sous le soleil, mais… je me demande si c’est maladif, si ça se soigne.
Après avoir compati avec Albertine, j’ai plains Odette. La jalousie de l’autre est terrible, elle pousse au crime, au vice et au mensonge. Cette surveillance, cette volonté de contrôle, c’est affreux. On sent que notre vie nous échappe, on étouffe. On se roulerait dans la fange avec le premier venu, juste pour désobéir et se prouver qu’on existe encore un peu, qu’on peu encore faire des choses par soi-même.
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