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Elizabeth Taylor Cat on a hot thin roof |
Avec l’automne qui arrive et le froid qui revient, j’ai de plus en plus d’envies vertes peut-être pour être en accord avec la saison ou plus simplement parce que je supporte de moins en moins l’Orient et ses séductions faciles. Il est vrai aussi que le coté ouvertement sexy et disponible que peut avoir un Shalimar par exemple, sur moi, ça ne prend pas du tout. J’adorerais que mon entrée dans une pièce fasse monter la température de quelque degrés par augmentation immédiate de la tension sexuelle à la façon d’un Marlon Brando dans le tramway nommé désir ou d’Elizabeth Taylor en Chatte sur un toit brûlant mais ce n’est pas la cas, ça ne le sera jamais, je fais partie de la race de ceux qui, sourcils en accent circonflexe et moue méprisante, jettent un froid. C’est donc tout naturellement que lorsque je pars à la chasse aux compliments ou aux propositions indécentes, je pioche dans les rayons les plus antipathique des parfumeries, ceux ou l’on peut s’offrir le « plaisir aristocratique de déplaire » cher à Wilde qui fait son petit effet et peut mettre littéralement à genoux une partie de la population. (Masochiste et torturés m’adorent!)

Comment remplacer un parfum aimé et perdu, une partie de son identité?
Vent Vert, Germaine Cellier pour Balmain, 1947-1990.
(affaire à suivre)
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