Première chose à dire de Night Repair, même si c’est une réflexion un peu pétasse: ce sérum à vraiment le plus moche flacon de l’industrie cosmétique, ce qui s’avère pratique, on le reconnait de très loin. Brun, en plastique depuis peu, avec une pipette, ça fait médicament et pourtant, Lauder n’a pas besoin de ça pour faire sérieux!
Night Repair est donc un sérum en vente depuis 1982 et régulièrement revu et amélioré, d’ailleurs contrairement à ce que son nom indique, il est devenu « jour et nuit.» mais comme c’est un énorme succès, il faut pas saboter le concept en changeant le nom, ça perturbe la clientèle qui a ses petites habitudes. L’idée de base, c’est que ça répare la peau la nuit des méfaits de l’environnement qui seraient LE facteur principal de vieillissement de la peau, encore plus que l‘âge. Après une reformulation, ça la défend le jour aussi. Pourquoi, comment etc., je passe, allez voir sur le site de Lauder, je vois pas trop l’intérêt de répéter leur blabla selon moi invérifiable. Mais j’espère très fort qu’ils ont raison et que je fais dix ans de moins que mon âge. Même 15, je dis pas non quand on me les donne. Il y a 15 ans, c’était le credo de tous les cosmétos avant de se mettre à dire en cœur: « je joue sur les gêne et les cellules souches et bla bla bla. Mais bon, quand je vos ma tête après exposition au soleil, air conditionné et pollution à tout va, je me dis que la piste environnement à encore de beaux jour devant elle.
Avec la pipette on prélève trois ou quatre goutte d’un liquide un peu gélifié et vaguement orangeâtre qui évoque un peu le sperme de Marsupilami ou quelque chose du genre. Je suis au désespoir d’écrire quelque chose d’aussi peu glamour, mais j’y pense à chaque fois ou presque. Ça ne fait donc pas très envie, nous sommes bien d’accord. À l’application, les chosent s’arrangent immédiatement: ça s’étale vite fait bien fait et pénètre bien, on peu utiliser tout de suite n’importe quelle crème par-dessus.
Maintenant, place aux bonnes nouvelles et aux résultats! Franchement, c’est pas mal du tout après quelques jours. Night Repair est comme promis bien hydratant et apporte un super confort à la peau, c’est-ce qu’on remarque en premier surtout quand comme moi, on a la chance de travailler dans un bocal à air conditionné hyper desséchant même si la compagnie chargée de l’airco prétend que « non, pas du tout, les condition d’humidité sont optimales! » Pour l’anecdote, je précise aussi qu’ils soutenaient que non, je n’avais pas froid, qu’il y avait 22 degrés et que c’était juste pour le plaisir de me plaindre que je disais que je sentait de l’air froid, jusqu’au jour ou ils ont consenti, après un an, à envoyer un technicien qui a bien voulu constaté que la jauge température était bloquée sur 38 degrés et que le système, pensant gentiment que j’avais trop chaud, m’envoyait gentiment de l’air froid, effectivement. Pour revenir à Night Repair et au confort, faut-il vraiment mettre une crème après? Moi, j’aime superposé les couches, mais si ce n’est pas votre cas, juste ça pour la nuit, c’est bien suffisant si vous n’avez pas de souci particulier de sécheresse.
À part l’hydratation, de surface, cela va sans dire, il y a un vrai effet apaisement: oublié les rougeurs, les tiraillements, les irritations et même les petits boutons. On le sent de suite et on le voit à l’œil nu après quelques jours: teint plus frais, pores resserrés en plus de l‘adieu aux petites ridules de déshydratation. L’effet anti-inflammatoire promis est donc bien réel, pas juste une blague! Même si ce n’est pas l’argument de vente premier, je trouve le produit génial pour la sensibilité et la réactivité, donc pour rattraper un traitement un peu hard. Du coup, assez vite, une peau plus belle, c’est certain, qui cicatrise plus vite et même si c‘est pas mis sur la notice, c‘est a essayer en cas d‘acné.
Finalement, ce n’est pas un hasard si le Night Repair va bientôt fêter ses 30 ans de succès: on y revient toujours parce que coté résultat, c’est dans ce qui se fait de mieux avec une texture qui s’oublie, ce qui n’est pas toujours le cas. Evidemment, ça ne fait pas non plus des miracles du genre; passer de la tête de Bette Davis en Baby Jane à celle de Garbo dans Queen Christina, mais pour ça, il n’y a vraiment rien à faire, à part peut-être la grotte de Lourdes pour les plus croyants.
Advanced Night Repair, Estée Lauder, 1982.
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