dimanche 28 août 2011

Autoportrait de Murakami en coureur de fond

Voila vraiment un livre pour les fans. Ceux de Murakami (dont je fais partie) et ceux de sport.

La forme est celle du journal, plus que de l’autobiographie, il s’agit de notes éparses ou l’auteur nous parle de jogging. À priori, le jogging comme partie intégrante d’un mode de vie, c’est pas forcément ce qu’on attend d’un auteur culte comme Murakami. Il explique qu’il court tous les jours, fait des compétitions, y compris des super-marathons de 100 km. (Si, vous avez bien lu, moi, je ne savais même pas que c’était possible.) Et il part sur des réflexions sur lui-même, son métier, la vie, l’âge, sa personnalité…

Oui, j’ai trouvé ça intéressant et le côté un peu décousu ne m’a pas dérangé, ça donnerait même du charme. Ça aide vraiment à découvrir un homme dont je ne savais rien, à part que j’adore la plupart de ses romans. Mais en même temps, je ne trouve pas cela indispensable, pas particulièrement touchant. Est-il besoin de connaître l’homme, de l’apprécier pour apprécier ses créations ? Je n’en suis pas persuadé. Heureusement d’ailleurs, sinon, je me sentirais obligé d’aimer quantité de daubes faites par des gens charmants et tenu de méprisé des chefs-d’œuvre. Mais j’avoue que le côté sportif de la chose me barbe : je n’aime pas le sport et je ne parviendrai jamais à m’y intéresser vraiment. J’étais donc content d’arriver à la fin de ce court livre (Un peu plus de 200 pages) qui devrait beaucoup plaire aux joggers mais ça reste un livre sur la course à pied et le rapport de L’auteur avec la course à pied. La poésie qu’on peut trouver dans les livres de Murakami, on la cherche un peu ici. Si vous ne joggez et ne connaissez Murakami : fuyez !

Haruki Murakami, Autoportrait de l’auteur en coureur de fond, 2007. (Disponible en 10/18)

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