dimanche 23 octobre 2011

J’aime pas l’accent canadien !


J'aime bien le Canada, et l'accent canadien en fait. Vraiment. Je ne trouve pas ça dur à comprendre, c'est chantant, plaisant et tout. En fait, ce qui me fait grincer des dents, c'est un livre : Sous les vents de Neptune de Fred Vargas. L'histoire est bien, l'univers esquissé aussi. Tout est parfait et les fans aimeront. Sauf que…

Je comprends bien que Vargas donne de l'épaisseur à ses personnages en mettant des effets de style dans ses dialogues. Oui, une tournure de phrase, une expression peut signer un personnage, mais dans ce roman, une partie de l'action se déroule au Canada et Vargas nous fait la totale : chaque phrase est parsemée d'expressions, de tournures, de mots qui font couleur locale. Et c'est trop. D'une part, ça tourne à la caricature. D'autre part, ça alourdit le récit, lui nuit en le rendant difficile à lire, en lui faisant perdre sa fluidité. Et je ne vois pas l'intérêt.

D'ailleurs, quand dans un roman les protagonistes vont en Angleterre, elle ne reproduit pas les dialogues en anglais, elle les écrit en français. Alors, pourquoi ici ? L'exotisme est facile et désagréable, nuisant à l'histoire, à la portée du roman. Bref, une déception dans ce qui est un bon roman.

Je n'ai jamais aimé les romans régionalistes, je commence à comprendre pourquoi…
Sous les vents de Neptunes, Fred Vargas, 2004 (disponible en J'ai lu)

1 commentaire: