mercredi 9 novembre 2011

Minimalisme accentué…

Je trouvais que descendre en dessous de 10 flacons de parfums, c’était bien et ça allait être dur. Le truc, c’est que, lancé dans la démarche, je me rends compte que je peux élaguer encore un peu plus et assez facilement. Maintenant, je me dis que je tournerais bien avec 4. Que mes envies d’autres ne sont pas de vrais besoins, juste des envies passagères. (Je sais que le terme besoin est choquant pour certain, mais bon, d’accord, c’est la crise, et gna gna gna, mais le parfum est une addiction comme une autre, encore que moins toxique que beaucoup)

C’est intéressant que l’épure devienne une obsession aussi forte que la collection et que la privation donne de vraies joies. En gros, je tourne avec trois Iris : Iris Silver Mist, Bas de Soie et l’Heure Exquise et une eau chyprée : l’Eau du Sud. Hier je me posais des questions sur Bas de Soie, remarquez. Le rachèterai-je à nouveau lorsque le flacon sera vide ? J’aime beaucoup cette jacinthe-iris, tendue, austère et cérébrale, sa cruauté et je la trouve très confortable à porter mais…

A ce rythme-là, il y a peut-être un jour ou je n’aurai plus qu’un parfum ? Peut-être même ne me parfumerai-je plus ? Ah, non, je ne crois pas, ce serai comme perdre une partie de mon identité. Et ce côté élagage de la collection, finalement, ça renforce mon identité olfactive. J’avais peur que ce ne soit monotone mais il faut croire que ça  correspond à ma personnalité obsessionnelle…

4 commentaires:

  1. Tu joues à te priver ? ;-)

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  2. Peut-être ne porter aucun parfum pendant un certain temps en guise de convalescence olfactive?

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  3. Non, mais ça va, je vais bien vous savez, c'est pas du masochisme.

    Point positif: ces quatre-là se marient très bien entre eux, ce qui est beaucoup plus facile pour les vêtements, les fonds s'accumulent sur les écharpes sans problème! Finalement, ma vie est plus facile.

    Ne porter aucun parfum est IMPOSSIBLE pour moi: j'aurais l'impression de me balader nu, dépossédé de moi-même.

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  4. Début février 2012, si on faisait les comptes mon cher Dau ?!
    Le nez dans le vintage, et l'épuration se termine...
    Je ne sais pas pourquoi mais ça me fait vraiment plaisir pour toi.
    Bises, Vivi

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