Encore une série policière. Anglaise cette fois-ci.
Et Angleterre, joue un vraie rôle. enfin, Angleterre, plutôt le Yorckshire ou s'est installé le héros de Peter Robinson...
Dans ce roman, il y a un double meurtre dont on ne sait trop s'il est un crime passionnel, homophobe ou une sombre histoire d'espionnage. L’enquête est bien ficelée et on se laisse vraiment prendre par l'histoire. Les aventures de l'inspecteur Banks font partie des série dont je ne parviens pas à identifié le coupable avant la fin comme c'est hélas parfois le cas à force de connaître les ficelles de l'auteur. de bonnes histoire donc.
Mais surtout de bons personnages et une véritable ambiance. J'ai vraiment pris du plaisir à suivre Allan Banks à travers les années. Ses goûts musicaux qui changent en même temps que les supports puisqu'on passe du radio cassette de la première enquête à l'IPod, et sa vie personnelle: son mariage que se défait, une vie amoureuse hasardeuse, les enfants qui grandissent, les rapports avec les collègues, etc et il y a de plus en plus un coté désabusé, introspectif chez cet inspecteur dans la cinquantaine qui regarde son époque sans toujours la comprendre qui me plaît vraiment. Et revoir une époque, la mienne en l’occurrence, me séduit de plus en plus. Un signe de l'âge? Toujours est-il, qu'ici, c'est réussi: dans l'actualité, l'immédiateté, mais suffisamment détaché...
"Il n'y avait qu'un endroit ou il voulait être à présent - un sel. Un peu chancelant au début, mais reprenant des forces au fur et à mesure, Banks se mit en route en direction de sa maison. Il ne savait pas si cette humidité sur son visage; c'était des gouttes de pluie, du sang ou bien des larmes."
Peter Robinson, Toutes les couleurs des ténèbres, J'ai lu, 2011
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