mercredi 25 mai 2011

Still like a virgin

1984, Like a Virgin consacre Madonna phénomène pop. Elle n'est plus simplement une chanteuse, elle devient une icône, le modèle à suivre, la réponse de la rue à la haute couture et à l'ennuyeux prêt-à-porter de luxe méchamment BCBG. Jean-Paul Gaultier la découvre, émerveillé, en robe de mariée perchée sur un gâteau aux MTV music awards. Elle choque, elle amuse. Tout le monde la copie.

Madonna impose son glamour cheap, ses fringues de récup, lingerie, T-shirts découpés, accumulation de bijoux en strass ou caoutchouc, les cheveux emmêles,  teinture maison et racines, trop de maquillage, ostensiblement provocante et sexy, décrétant que tout est bon pour réussir et que c'est encore mieux si on s'amuse.

25 ans plus tard, on se désole de voir que les anciens réflexes sont revenus, que le bling règne, que la marque compte parfois encore plus que tout, que les jeune filles rêvent de panoplies et de conformisme. Et qu'on s'ennuie, qu'on se la pète à nouveau et que c'est bien triste.

Voeu personnel: encore un peu de glamour cheap, s'il vous plait!



Photos Steven Meisel

1 commentaire:

  1. Je pense que ces deux façons de penser sont toutes originales. Pourquoi cherche-t-on toujours à en imposer une? Pourquoi ne pas les laisser coexister et c'est tout? Personnellement, je mets les vêtements qui me plaisent, si c'est de marque, tant mieux, sinon, tant mieux aussi, on s'en fout de toutes façon personne ne verra la marque.

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