Dans la famille des grands aldéhydés, Baghari se détache. Il a bien en commun avec les autres, cette ambiance de laque Elnett, de bouquet de fleurs blanches luxueux, et le fond savonneux poudré, mais ses aldéhydes orangés un peu aigres évoque un désenchantement de mondaine blasée, un vague dégoût, un mépris certain. Baghari est hautain et n'essaye pas de s'excuser. Il faut le porter dans les transports en commun pour découvrir à quel point sa blancheur classique est une formidable armure face aux vicissitudes du monde. À porter lorsqu'on assume ses snobismes.
Baghari, Francis Fabron (1950) Aurélien Guichard (2006) pour Robert Piguet
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