Le Lapin Blanc d'Alice au Pays des Merveilles illustré par John Tenniel |
Lire m'a souvent mis en retard et je passe mon temps à dire comme le lapin d'Alice. Tout commence au petit déjeuner : impossible de ne pas commencer la journée avec quelques pages et un peu de thé. Quelques page et encore un peu parce que c'est tellement bien que… Et donc après, c'est la course. La course pour avoir le train, le bus ou le métro. Mais en lisant sur le quai, j'ai déjà laissé passer le train. Et aussi bien en bus qu'en métro, j'ai déjà raté l'arrêt. Oui, le genre de détail qui n'aide pas à être dans les temps…
Et qui n'aide pas forcément à être avec les gens. Bien qu'en vérité, je me sois souvent dit que je préférais la compagnie d'un livre à la compagnie de certaines personnes. Que celui qui n'a jamais eu envie de sortir son livre de son sac lors d'une réunion familiale me lance le premier Petit Larousse Illustré.
Forcément, il m'arrive de lire en mangeant et de lire en préparant à manger : des choses simples à faire, aussi rapide à préparer qu'à manger. Et j'avoue que lire joue aussi sur mon sommeil et sa qualité : encore une page, jusque la fin du chapitre. Et puis je m'aperçois que sans le faire exprès, j'ai entamé un nouveau chapitre. Et puis, il est 3h du matin… Avec un polar plein de suspens, on peut comprendre, mais je peux aussi faire ça avec la relecture d'un classique.
Un article excellent! J'aurais pu l'écrire, je partage avec toi la passion pour les livres; il s'est passé tant de fois que je râte des trains, des métros et autres en relisant pour la enième fois un livre que je connais presque par coeur.
RépondreSupprimerCordiales salutations!
Sara
J'étais bien certain de ne pas être le seul. En même temps, c'est le propre d'un bon livre que de nous faire penser "Flute, je suis trop bien, que le monde continue à tourner sans moi!" Et nos retard ne sont probablement que des actes manqués...
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