Y aurait-il un revival qui me serait passé sous le nez? Plusieurs fois ces derniers jours, j’ai senti les effluves de DKNY : orange (et vodka d’après la description officielle ?) sur fond de poudre à lessiver. Terriblement reconnaissable, figé dans le temps, voila un parfum qui date de l’époque minimaliste : net, tendu, stressé même. Parfaitement adapté pour accompagné le petit tailleur pantalon noir d’apprentie tradeuse que possédait toute employée de bureau à l’époque. Celles qui portent le parfum portent encore le tailleur. Les deux vont si bien ensemble, produisant le même effet cheap avec leurs matières synthétiques trop luisantes. Le faux luxe à portée de toutes, définitivement plus Zara que Saint Laurent. Passe encore de prendre les vessies pour des lanternes, mais pourquoi l'imposer aux autres? Baissez le ton jeune fille!
DKNY, Donna Karan, 1999
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