mercredi 23 novembre 2011

Proust par Isabelle Doyen

Lu le premier tome à dix-huit ans -révélation- pas l'histoire de la madeleine la plus renversante, mais ces instants d'éternité qui surgissent tout à coup au creux de Ces phrases sans fin. Et ensuite toute la série; à perdre haleine, lue sur une plage, un été, à Martha'sVineyard. Proust, c'est aussi le premier contact intellectuel avec des matières mythiques: dès les premières pages, il est question de vétiver, puis à nouveau dans Le coté de Guermantes et "la petite pièce sentant l'iris" des plaisirs et des jours. J'était très intriguée.


dans Elisabeth de Feydaud, Les parfums, histoire, anthologie, dictionnaire, collection Bouquins, robert Laffont, 2011, page 462

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