lundi 18 juin 2012

vintage


J'ai une fascination pour le vintage. Ou plutôt pour la fascination pour le vintage, y compris la mienne. J'ai vraiment du mal à comprendre cet engouement pour une époque révolue, une époque qui souvent, regardait elle-même en arrière…

Les années '50 sont pour moi un paroxysme de sexisme conventionnel et bourgeois qui replace la femme dans son rôle de potiches après trois décennies de libération plus ou moins souhaitées. Alors que la technique la libère de l'esclavage domestique, qu'elle a enfin le droit de vote, la femme s'enferme dans son rôle de potiche, reflet brillant du statut social de son époux, dans une mode qui regarde vers le second empire et (re)met à l'honneur les inconfortables corsets, les gaines, etc. De nouveau, les femmes sont « féminines » et les hommes « masculins » de façon caricaturale mais esthétique. 

Pourquoi faut-il que cela nous fasse à nouveau rêver ? Et pourquoi faut-il qu'à nouveau on nous propose des gaines en boutique ?

1 commentaire:

  1. Hello,

    Les années 50 annoncent surtout les années 60, la libération de la femme, parfois poussée à son paroxysme avec Marilyn par exemple. Cette fameuse robe cousue sur elle et les remarques graveleuses des Kennedy démontrent aussi l'hyper érotisation de la femme et sa soumission à l'homme. Je pense à Marilyn car son histoire est sordide, loin du cliché habituel à en lire ses biographes. Alors les années 50 semblent sages à côté, mais c'est bien le calme avant la tempête, mot que l'on peut accepter dans tous les sens du terme.
    Vintage ? Benefit c'est tout de suite ce qui me vient à l'esprit ! ça ne plaît pas à tout le monde, au premier abord c'est kitsch et pourtant c'est plein d'humour et les catalogues ( 3 par an je crois ) présentent des poupées très vintage loin du make-up Chanel ultra classique signé depuis des années par Peter Philips, belge et non anglais comme le nom pourrait le suggérer.

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