lundi 4 octobre 2010

Des envies de richesse...

La mode et la crise, plus une crise de conscience écologique, brassent les genres et les milieux. Racailles, grand chic bourgeois, arrogance nouvellement riche et délicatesse aristocratique se croisent et se rencontrent partout. Pourtant, il y a toujours une espèce d’aura fascinante qui entoure certaines personnes et on peut se dire que subitement, ça pue l’argent. En dépit de son nom, le bon marché parisien est un vrai lieu d’observation d’un certain chic aisé. Loin des aspirations fashion, boudeuse et méprisante à la façon d’une Victoria Beckham, j’avoue avoir un faible pour les anciennes fortunes, même déchues, qui sûre d’elles savent se montrer affables et souriantes. La politesse est une qualité, y compris pour les parfums. On est loin ici des jus à la mode et pour moi, ce sont les grands classiques aldéhydés qui sont les senteurs typiques de cet univers. J’avoue que c’est peut-être de là que vient une partie de ma fascination pour le N°5, la référence du cadre doré à l'or fin pour grande dame. Dans la même catégorie, je peux joindre Arpège de Lanvin, plus sombre, plus sensuel, Madame Rochas, plus lumineux et romantique, White Linen de Lauder, le plus savonneux de la bande, et le plus récent, mais très old school, First de Van Cleef et Arpels, le délicat, avec une fameuse présence quand même. Ils ont tous ce coté main de fer dans un gant de velours, un flirt avec la célébrité et un retour à l'ombre qui les éloigne de la plèbe. (Sauf le 5, bien sûr) Probablement ma prochaine collection. Les versions niches sont intéressantes, mais par définition moins classiques. Mais je testerai quand même prochainement Baghari de Robert Piguet  qui se situe dans ce créneau mixte: la réédition de niche.

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