D’après sa biographe (Laurence Benaïm) YSL n’a jamais voulu terminer La Recherche parce qu’il avait peur d’être trop triste, il ne voulait pas connaître la fin. Je peux comprendre, mais je me demande comment on peut comprendre Proust sans lire toute la recherche. Moi, je comprends différemment (et mieux, je pense) à chaque relecture et je pense que la fin est vraiment indispensable dans ce qui est un cycle au vrai sens du terme. Oui, la recherche tourne vraiment sur elle-même et invite obligatoirement, inévitablement à une relecture qui est bien plus qu’une deuxième lecture du livre, mais une lecture d’un deuxième livre.
C’est sans fin pour mon plus grand bonheur.
D’autant que le livre change au fur et à mesure que nous changeons.
Ai-je déjà dit ici que j'aimais Proust?
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