Je dois être un emmerdeur fini. Aujourd'hui, je me suis fait traîner dans les magasin, enfin, peut-être pas traîner étant donner que j'adore ça, y compris en période hystérique de veille de fêtes, pour me faire offrir un cadeau de Noël. et je n'avais envie de rien, nous sommes rentrés bredouilles, ce qui d'habitude me désole amplement et est même chez moi un signe de dépression. Mais là, RIEN! Zéro envie aussi bien à la parfumerie que chez Hermès, chose que je n'aurais jamais cru dire mais pourtant vraie: même chez Hermès, je n'avais envie absolument de rien
C'est une sorte d'écoeurement qui me prend après des habitudes d'hyperconsomation, trop plein de plus en plus fréquent qui finira peut-être par me rendre raisonnable, ce que mon banquier n'avait jamais pu obtenir de moi.
Peut-être suis-je rattraper par cet air du temps qui veut consommer moins et consommer mieux, un air du temps plus à la morosité crisèsque qu'à l'euphorie d'une bourse à la hausse... Aller savoir. Mais c'est assez bienvenu puisque ça permet de faire des petits bilans et des petites remises en causes. Et j'ai fait mon petit bilan parfum de l'année, bilan soldé par beaucoup trop d'achats et fort peu de port parce qu'il faut bien dire que finalement, ce sont toujours les deux ou trois même que je porte: mes Chanels chéris plus que tout autre et quelques grands classiques vieillot dont je n'arrive pas à me lasser bien qu'ils soient généralement extrêmement sages.
Cette années, il y eu aussi:
-Des coups de coeur durables généralement parmi les vieux Guerlain mais surtout les créations de l'Artisan Parfumeur et d'Annick Goutal, finalement mes deux maisons préférées qui ne me lassent jamais, un intérêt marqué pour Comme des Garçons qui me semble bien intéressant au delà de ce que la provocation parfois un pourrait laisser penser.
-Une petite découverte à la limite de la déconvenue: moi et Lutens, nous ne nous aimons définitivement pas. Certes, ses parfums frôle parfois le sublime, ce que je ne discutent pas, mais ils ne sont tout simplement pas pour moi, provocant parfois une sensation de nausée à force de devenir sirupeux sur moi.
-Un agacement vis-à-vis des Éditions de Parfums Frédéric Malle que je suis bien en peine d'expliquer. Les tarifs? Un peu surfaits à mon goût, ce qui fait que comme pas mal de maison actuelle, je refuse de trop m’intéresser à la marque dont au total je crois n’apprécier que quelques références. J'avoue que le parfum de Thérèse, Lipstick Rose et Lys Méditerranée pourrait me pousser au crime... Au moins, même si les prix sont parfois excessifs Chez Malle, on a de la qualité et de la créativité ce qui est loin d'être le cas dans bon nombre de lignes nouvellement créées qui n'ont de luxueux que les prix.
-Des déceptions en chaîne dans les lancements:
A commencer par Bleu le nouveau masculin de Chanel, vague sent bon sans personnalité qu'on serait bien bête de payer chez Chanel quand on peu se l'offrir chez Monoprix. Parfois, après Bleu et la reformulation de Pour Monsieur, je me dis que j'ai du mérite à encore aimer Chanel. Je dois être un vieux sentimental dans le fond.
Le Lutens Bas de Soie: joli mais surtout variation sur le N°19, moins doux, mais pas meilleur.
Le parfum Mais on Martin Margiela pourtant intéressant sur papier mais pas tant que ça dans la réalité. Disons que c'est un demi échec.
Belle d'Opium le grand mensonge: rien d'Opium et rien de beau dans ce flacon.
Beauty de Calvin Klein: la quintessence du parfum actuel: tellement lissé qu'on trouve que oui, ce n'est pas désagréable, que ça sent le parfum mais qu'on enregistre rien tellement ça manque de personnalité. Très représentatif d'une époque qui mets des célébrités sur tous les abribus mais se voit obligée de noter le nom de la dite star quelque part sur l'affiche parce que personne ne la reconnaît plus à force de Photoshop, Botox and C°
Du Bling Bling prétentieux: Guilty by Gucci, Fan di Fendi et surtout notre chérie assumée Lady Million qui fait passer la Rolex de Sarkozy pour une marque de bon goût. Tout ça bien lourd, bien écoeurant et curieusement fondu dans la masse. A son époque Poison incarnait un mauvais goût prétentieux et flagrant mais au moins, il avait le mérite d'une forme originale...
Un Love Chloé qui nous fait le coup du Dove devenu parfum chic pour les gens qui aiment transporter avec eux l'odeur de leur salle de bain... Dans le même genre, très cosmétique, il y a aussi l'Amande Persane de Roger & Gallet: jolie note d'amande poudrée destinée à être déclinée dans une gamme bien-être franchement agréable, pas chère, pas la moins créative des sorties de l'année, qui vaut le détour parce qu'elle n'est pas chère et permet de se faire joliment plaisir. Et au nez elle a vraiment une belle qualité, surtout en version lait et crème, qui la met sur le même pied que des créations plus snobs d'une parfumerie "sélective" qui l'est de moins en moins sélective. Son seul handicap, c'est de ne pas être vendue assez cher mais ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre. (à découvrir!)
Du Flanker à la pelle, bien sûr. Tellement qu'on ne parvient plus à suivre et qu'on se demande parfois ce qu'on est exactement en train d'acheter. Certains ont des noms tellement à rallonge qu'ils ne doivent être disponible qu'en flacon MaxiSize, je suppose.
ETC
Pas une grande année, même si j'admets volontiers
Peut-être suis-je rattraper par cet air du temps qui veut consommer moins et consommer mieux, un air du temps plus à la morosité crisèsque qu'à l'euphorie d'une bourse à la hausse... Aller savoir. Mais c'est assez bienvenu puisque ça permet de faire des petits bilans et des petites remises en causes. Et j'ai fait mon petit bilan parfum de l'année, bilan soldé par beaucoup trop d'achats et fort peu de port parce qu'il faut bien dire que finalement, ce sont toujours les deux ou trois même que je porte: mes Chanels chéris plus que tout autre et quelques grands classiques vieillot dont je n'arrive pas à me lasser bien qu'ils soient généralement extrêmement sages.
Cette années, il y eu aussi:
-Des coups de coeur durables généralement parmi les vieux Guerlain mais surtout les créations de l'Artisan Parfumeur et d'Annick Goutal, finalement mes deux maisons préférées qui ne me lassent jamais, un intérêt marqué pour Comme des Garçons qui me semble bien intéressant au delà de ce que la provocation parfois un pourrait laisser penser.
-Une petite découverte à la limite de la déconvenue: moi et Lutens, nous ne nous aimons définitivement pas. Certes, ses parfums frôle parfois le sublime, ce que je ne discutent pas, mais ils ne sont tout simplement pas pour moi, provocant parfois une sensation de nausée à force de devenir sirupeux sur moi.
-Un agacement vis-à-vis des Éditions de Parfums Frédéric Malle que je suis bien en peine d'expliquer. Les tarifs? Un peu surfaits à mon goût, ce qui fait que comme pas mal de maison actuelle, je refuse de trop m’intéresser à la marque dont au total je crois n’apprécier que quelques références. J'avoue que le parfum de Thérèse, Lipstick Rose et Lys Méditerranée pourrait me pousser au crime... Au moins, même si les prix sont parfois excessifs Chez Malle, on a de la qualité et de la créativité ce qui est loin d'être le cas dans bon nombre de lignes nouvellement créées qui n'ont de luxueux que les prix.
-Des déceptions en chaîne dans les lancements:
A commencer par Bleu le nouveau masculin de Chanel, vague sent bon sans personnalité qu'on serait bien bête de payer chez Chanel quand on peu se l'offrir chez Monoprix. Parfois, après Bleu et la reformulation de Pour Monsieur, je me dis que j'ai du mérite à encore aimer Chanel. Je dois être un vieux sentimental dans le fond.
Le Lutens Bas de Soie: joli mais surtout variation sur le N°19, moins doux, mais pas meilleur.
Le parfum Mais on Martin Margiela pourtant intéressant sur papier mais pas tant que ça dans la réalité. Disons que c'est un demi échec.
Belle d'Opium le grand mensonge: rien d'Opium et rien de beau dans ce flacon.
Beauty de Calvin Klein: la quintessence du parfum actuel: tellement lissé qu'on trouve que oui, ce n'est pas désagréable, que ça sent le parfum mais qu'on enregistre rien tellement ça manque de personnalité. Très représentatif d'une époque qui mets des célébrités sur tous les abribus mais se voit obligée de noter le nom de la dite star quelque part sur l'affiche parce que personne ne la reconnaît plus à force de Photoshop, Botox and C°
Du Bling Bling prétentieux: Guilty by Gucci, Fan di Fendi et surtout notre chérie assumée Lady Million qui fait passer la Rolex de Sarkozy pour une marque de bon goût. Tout ça bien lourd, bien écoeurant et curieusement fondu dans la masse. A son époque Poison incarnait un mauvais goût prétentieux et flagrant mais au moins, il avait le mérite d'une forme originale...
Un Love Chloé qui nous fait le coup du Dove devenu parfum chic pour les gens qui aiment transporter avec eux l'odeur de leur salle de bain... Dans le même genre, très cosmétique, il y a aussi l'Amande Persane de Roger & Gallet: jolie note d'amande poudrée destinée à être déclinée dans une gamme bien-être franchement agréable, pas chère, pas la moins créative des sorties de l'année, qui vaut le détour parce qu'elle n'est pas chère et permet de se faire joliment plaisir. Et au nez elle a vraiment une belle qualité, surtout en version lait et crème, qui la met sur le même pied que des créations plus snobs d'une parfumerie "sélective" qui l'est de moins en moins sélective. Son seul handicap, c'est de ne pas être vendue assez cher mais ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre. (à découvrir!)
Du Flanker à la pelle, bien sûr. Tellement qu'on ne parvient plus à suivre et qu'on se demande parfois ce qu'on est exactement en train d'acheter. Certains ont des noms tellement à rallonge qu'ils ne doivent être disponible qu'en flacon MaxiSize, je suppose.
ETC
Pas une grande année, même si j'admets volontiers
Et Midnight In Paris ??? C'est vraiment un p*****tain de coup de coeur pour moi ! Tellement que je me le suis acheté. Et c'est dire car à vrai dire je crois que c'est mon premier vrai flacon que j'achète pour moi depuis que je suis perfumista(o ?) ...
RépondreSupprimerLa meilleur création de l'année selon moi, toutes marques confondues, avec meilleur rapport qualité / prix / flacon / parfum / originalité / etc
Voila ^^
Vive l'odorat !
Ouais, je le trouve pas mal. Mais sans plus, il ne me touche pas vraiment. Peut-être parce qu'il est du coté Guerlain de la Force? (Tonka, y es-tu?)
RépondreSupprimerEt je ne peux m'empêcher qu'il bénéficie d'une promotion faute d'autres candidats sérieux. Mais bon, avec les deux premières heures de Bang, dans les trucs accessibles(Je passe les heures hors de prix etc) pour une fois les hommes s'en sortent mieux. Hourraaaaa!
Mouai bof pour Bang je trouve. Un vieux copié collé Poivre Samarcande synthétique bof.
RépondreSupprimerEt Midnight In Paris s'en sort haut la main, bien devant Portrait of a lady pour moi (par exemple) où la plupart des autres sorties de niches... C'est mon nouveau chouchou, pas touche ;)