En expédition dans les boutiques, sans envie, sans désir comme c'était le cas depuis un bout de temps, temps de déceptions modeuses, en passant devant le corner aussiBum, une révélation se fit à moi. Oui, devant les maillots de bain et les sous-vêtement, l'Esprit de la Mode souffle ou il peut en l’occurrence pour moi c'était devant les création de la marque australienne qui monte, qui monte, avec ses dessous pour garçons bien fichus (aucune marque ne crée jamais vraiment pour les gens moches) revendiquant ses origine australiennes en misant plus sur le coté surfer, la mer bleu en arrière-plan des publicités et un coté fun, joyeusement coloré, complètement décomplexé plutôt que sur la mode ou l'élégance. D'après ma copine Régine qui vit là-bas, l'Australie n'est PAS le pays du chic absolu: voir ICI)
Alors que les boutiques alignent généralement du noir à longueur de portant entrecoupé de taches blanches et parfois d'une tache de couleur, Je me trouvais face à une explosion de coloris ou le noir et le blanc n'était que des nuances parmi d'autres. Et surtout, j'avais l'oeil tiré par le rouge et le bleu. J'avais bien lu un article qui nous annonçait le retour des couleurs vibrantes pour l'été mais qui parlait de vert, de violet et d'orange. Mais il se trouve que le vert me fait le teint ... vert, le violet me donne mauvaise mine et l'orange, disons juste que je déteste. Presqu'autant que je déteste le jaune. Donc, je me disais déjà que c'était reparti pour une saison bassement utilitaire en noir. Et puis finalement, non. grâce aux maillots de bain australien, je sens bien que je vais de nouveau m'amuser un peu.


Forcément, aussi, il y aura le blanc. Et la toile, j'ai envie d'un été coloré mais nonchalant. Rien de précieux, de prétentieux, de bling, par pitié! Et donc, forcément aussi le marin. Toujours indispensable. Parce que Chanel l'a porté. Pablo Picasso aussi. Et que c'est sublime sur Ines de La Fressange (qui nous gratifie d'un livre à couverture rouge justement sur l'élégance toute simple comme elle sait faire: la Parisienne, Flamarion, 2010) et sa fille Nine dans les pages du Elle.
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