Je vais avoir 40 ans, voila, c'est dit, et j'aime toujours faire la fêtes, simplement, j'ai passé l'âge des goûters d'anniversaire avec gâteau en forme d'Hello Kitty dégoulinant de coulis de fruits rouges. Je préfère prendre un Campari orange, j'aime le bitter, l'amer.
Et en parfum, ça pourrait donner Yuzu Fou de Parfum d'Empire qui tourne autour des agrumes, plutôt zest que pulpe, avec le coté pétillant, léger, mais surtout le coté amer, presque aigre par moment, qui rafraîchit, donne envie de faire la fête et de dire, effectivement, "soyons fou." Là ou on aurait pu avoir une eau fraîche, quelque chose de léger et fugace, la bonne surprise est de trouver une vraie eau de parfum avec une bonne tenue et un léger sillage. C'est un vrai bonheur de le sentir jaillir comme un petit diablotin, un peu souffré, dans son joli costume, il pétille semble nous dire qu'il est temps de danser avec son petit coté menthe, ses nuances un peu vertes. J'aime bien sa façon de s'assagir avec les muscs, un peu graves, alors que la tentation aurait été de le maintenir vert et frais, ce qui n'est jamais une bonne idée car les parfums ainsi bâtis deviennent un peu grinçant, trop acerbe. Ce Yuzu devient juste plus tendre et son amertume joyeuse se fait nostalgique...
Un parfum, pas facile finalement, étonnant, alliant fraîcheur et maturité, qui évite les clichés. Un parfum intelligent.
Yuzu Fou, Parfum d'Empire, 2008
Bonsoir Dau,
RépondreSupprimerJ'aime l'amertume. J'aime mettre de tous fins zestes de citrons verts dans mon taboulé avec de la menthe poivrée du jardin. J'aaadore le mojito aussi. La langue pétille dans les deux cas. YuZu FoU, enfin un parfum qui pétille de joie et met son brin de folie dans la journée.
Mais, mais, mais... Deux fois que je le teste sur peau, et deux fois que j'ai droit à des plaques rouges qui démangent sur le visage. Bouhouh, maudites allergies !!! La plupart du temps, j'oublie que j'ai de nombreusessssss allergies parce qu'elles se font discrètes. Or, ici, impossible...
En mangeant des fraises, même résultat. Du coup, je les rince au vinaigre, puis je peux les déguster. Mais je ne vais quand même pas ajouter du vinaigre à YuZu FoU...
Ce soir, je suis vraiment dépitée et j'ai envie de faire mon caliméro : " ça, c'est vraiment top inzeste " ! ^^
Bon, je vais aller me consoler avec Ninféo Mio.
Bonne nuit et profite pour moi de ton YuZu FoU ;-)
Hoooooo !
RépondreSupprimerça c'est vraiment triste. Ce qui me frappe de plus en plus dans ce Yuzu, c'est au-delà de l'énergie et de la fête, la sagesse avec laquelle il s'assoupi, un peu triste, un peu grave. Je trouve de façon générale que les gens un peu graves sont les seuls qui savent s’amuser vraiment. Les gens superficiels ne font pas vraiment la fête, ils sont bêtes et c’est tout. Serait-ce vrai également pour les parfums ? Y aurait-il une secrète nostalgie au cœur des plus joyeux ?
Je pense que ceux qui s'amusent vraiment sont ceux qui connaissent le coût de la vie. Ils savent que tout à une fin, et que le passé l'est définitivement.
RépondreSupprimerSur la fin YuZu FoU nous rappelle de profiter de chaque instant.
C'est amusant parce, que hier, en le portant malgré tout (je suis tête de mule parfois, mon visage me disait : "va enlever ce parfum", mon coeur lui répondait : "pas question, c'est toi qui t'y feras"), je lui trouvais un côté à la fois exalté et sage, serein.
Au début, il nous crie : "amuse-toi, la vie peut être belle aussi si tu le veux vraiment." A la fin, il nous prévient que rien ne perdure. Ceux qui veulent bien entendre le message de sagesse qu'il nous transmet, goûteront à la nostalgie du mot "FIN". Et feront attention à remercier pour ce qui a été offert et les personnes croisées qui nous ont permis de partager un moment de petit bonheur simple.
Quant aux autres qui ne souhaitent pas entendre ce message, ils brasseront du vent, ne partageront pas grand chose, et feront l'expérience amère de la solitude pesante. Se retrouver qu'avec eux-mêmes restera intolérable tant que le mot "FIN" n'aura pas été accepté avec sérénité.
Ben, dis donc, il fait philosopher ce YuZu FoU ^_^
Et, je me répète, mais encore MERCI pour la balade de vendredi.
Moment précieux dans mes souvenirs maintenant.
Le mot "FIN" signifie aussi qu'on peut recommencer.
"Soyons fous avec intelligence alors"
A la prochaine balade parfumée alors, Vivi
Ho, je me réjouis aussi de faire la prochaine.
RépondreSupprimerHé oui, le parfum fait philosopher, comme toute chose dès qu'on s'y penche un peu sérieusement.
Et le parfum, invisible, volatil, n'est-il pas une merveilleuse métaphore de l'impermanence des choses?