Le Calèche que j’ai senti dans mon enfance évoquait une bourgeoise parisienne élégante, bien peignée, propre sur elle mais qu’on soupçonnait vaguement de sortir d’un 5 à 7 crapuleux. Un grand floral aldéhydé, sale par en dessous comme son ancêtre lointain le N°5.
La version actuelle a perdu une dimension, les aldéhydes sont là, savonneux au possible, les fleurs aussi, bien présentes, irisées, poudrées, mais le fond manque à l’appel. Calèche évoque désormais un bain moussant, très luxueux certes, une provinciale en tailleur marine et talon plat qui se rend à la messe.
Calèche, Guy Robert pour Hermès, 1961
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