J’ai aimé tenir ce blog et je tiens à remercier chaque
lecteur. Malheureuse ment, ma vie personnelle fait que, depuis un moment, je n’ai
plus la possibilité d’écrire qu’à la sauvette, vite, sans pouvoir y consacrer
le temps et l’attention que je voudrais. Les conditions n’y étant pas, je crois
qu’il vaut mieux que je cesse d’écrire, tout simplement. Le sacrifice est
douloureux, j’avais un manque d’écrire, et il sera plus grand encore, mais ce
renoncement, qui n’est qu’un parmi d’autres, s’impose à moi. Ce n’est pas
vraiment un choix, plutôt une obligation, une nécessité. Peut-être un jour
pourrais-je revenir un jour à mon clavier, alors, dans cet espoir, je ne vous
dis pas adieu mais au revoir.
à la recherche...
Le blog qui part à la recherche et trouvera peut-être les parfums perdus ...
dimanche 6 janvier 2013
jeudi 3 janvier 2013
générique
De jolies matières, joliment assemblées, pour un masculin
générique de qualité mais terriblement banal. Je pourrais parler de Bleu, mais
il est question de French Lover. On est curieusement plus indulgent avec Le
Malle qu’avec le Chanel et c’est sans raison.
J’ai même envie de trouver les choses pire, Chanel s’assumant
fournisseur de luxe quand Frédéric Malle pose en éditeur d’art. En cherchant à
prendre le marché US, il se montre plutôt commerçant. Ce n’est pas une mauvaise
chose, après tout, le superbe Portrait of a Lady s’inscrivait aussi dans une
démarche commerciale. Mais la banalité… Non, merci.
French Lover, Pierre Bourdon pour les Editions de Parfum
Frédéric Malle, 2007
samedi 22 décembre 2012
fin d'année...
Comment épouser un millionnaire? Rory Calhoun & Betty Grable |
J’avoue
ne pas aimer beaucoup la fin de l’année, je la bouderais même bien
volontiers : l’esprit de Noël m’ennuie et ne m’inspire que cynisme et
sarcasmes, le froid ne me plait pas et je maudis bien fort ceux qui aspirent à
un Noël blanc en leur souhaitant de glisser et de se casser une jambe dans
cette neige qu’ils ont voulue et qui me déprime profondément. Pourtant, j’ai
beau ne pas aimer l’hiver, j’apprécie le changement des saisons et me rends
bien compte que ma saison préférée, le printemps, n’est possible que grâce à la
triste et froide saison. J’essaye donc d’en prendre mon parti et en profite
pour redécouvrir certains parfums dont le rendu est diffèrent, parfois plus
beau comme c’est le cas des verts par temps froid et sec : plus incisifs,
plus verts, ils gagnent incroyablement.
Les
vacances sont particulièrement bienvenues et objet de tous mes soins :
pour garder la maison, je me love dans le confort des pulls douillets et de la
robe de chambre élégante, parfumé de vintages élégant ou de modernes aux
nuances poudrées… J’avoue aimer pour l’occasion les parfums sans sillages
véritables, un peu enveloppant et un peu lourd à l’ancienne. Et surtout, je vis
au milieu des bougies redécorant mon modeste home par l’odeur.
Pas
question de la note typique de la saison: l'insupportable accord cannelle-orange,
pas déplaisant, je le concède, mais un peu cheap et surtout beaucoup trop
senti. À force d'être partout dans la ville il finit par ne plus évoquer la
fête mais juste le shopping de préparation à la fête. Lui chez moi, j'aurais
l'impression d'être sur un marché de Noël!
Cette
année, je craque pour un peu du soleil et de la lumière du sud via le Mimosa de Diptyque qui rend si bien
cette atmosphère. Le parfum est à la fois joyeux et un peu grave, assez sensuel
dans sa suavité. Autre coup de cœur, toujours chez Diptyque, décidément ma
valeur sûre lorsqu’il est question de bougie : Chêne qui me donne toujours l’impression d’être invité dans la
cabane d’un bûcheron canadien. Si vous avez vu « comment épouser un
millionnaire » vous savez de quoi je parle : Betty Grable, c’est
moi !
Et
chez vous, ça sent comment?
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