Comment épouser un millionnaire? Rory Calhoun & Betty Grable |
J’avoue
ne pas aimer beaucoup la fin de l’année, je la bouderais même bien
volontiers : l’esprit de Noël m’ennuie et ne m’inspire que cynisme et
sarcasmes, le froid ne me plait pas et je maudis bien fort ceux qui aspirent à
un Noël blanc en leur souhaitant de glisser et de se casser une jambe dans
cette neige qu’ils ont voulue et qui me déprime profondément. Pourtant, j’ai
beau ne pas aimer l’hiver, j’apprécie le changement des saisons et me rends
bien compte que ma saison préférée, le printemps, n’est possible que grâce à la
triste et froide saison. J’essaye donc d’en prendre mon parti et en profite
pour redécouvrir certains parfums dont le rendu est diffèrent, parfois plus
beau comme c’est le cas des verts par temps froid et sec : plus incisifs,
plus verts, ils gagnent incroyablement.
Les
vacances sont particulièrement bienvenues et objet de tous mes soins :
pour garder la maison, je me love dans le confort des pulls douillets et de la
robe de chambre élégante, parfumé de vintages élégant ou de modernes aux
nuances poudrées… J’avoue aimer pour l’occasion les parfums sans sillages
véritables, un peu enveloppant et un peu lourd à l’ancienne. Et surtout, je vis
au milieu des bougies redécorant mon modeste home par l’odeur.
Pas
question de la note typique de la saison: l'insupportable accord cannelle-orange,
pas déplaisant, je le concède, mais un peu cheap et surtout beaucoup trop
senti. À force d'être partout dans la ville il finit par ne plus évoquer la
fête mais juste le shopping de préparation à la fête. Lui chez moi, j'aurais
l'impression d'être sur un marché de Noël!
Cette
année, je craque pour un peu du soleil et de la lumière du sud via le Mimosa de Diptyque qui rend si bien
cette atmosphère. Le parfum est à la fois joyeux et un peu grave, assez sensuel
dans sa suavité. Autre coup de cœur, toujours chez Diptyque, décidément ma
valeur sûre lorsqu’il est question de bougie : Chêne qui me donne toujours l’impression d’être invité dans la
cabane d’un bûcheron canadien. Si vous avez vu « comment épouser un
millionnaire » vous savez de quoi je parle : Betty Grable, c’est
moi !
Et
chez vous, ça sent comment?
J'ai aussi choisi Mimosa de Diptype, mais pour ma chambre, tandis que Gardénia (qui a la couleur d'une crème anglaise une fois brulée) de la même maison occupe le centre de la table de la salle à manger. Cela a en fait peu à voir avec une ambiance "typiquement Noël" qui ne m'intéresse guère, le choix fut celui de la délicatesse tout simplement.
RépondreSupprimerEt, en passant, je suis toujours perplexe face à la dénomination de "bûcheron canadien" qui relève davantage du "fantasme européen", ou d'une certaine vision folklorique, que de la réalité.
On est complètement dans le fantasme et pas du tout dans la réalité, c'est clair! Et c'est même cela qui est gai. (Tant qu'on ne prend pas son cliché au sérieux)
SupprimerD'ailleurs, la référence à Betty Grable le souligne. Et je vous l'avoue; dans la vraie vie, je n'ai rien de Betty Grable.
Avant j'aimais l'ambiance de Noël, Casse-Noisette, les douze desserts et autres... Maintenant je ne fête plus Noël. Je dirais même que j'attends le 2 janvier avec impatience. Les parfums des bougies ont bien changé ! Riz au lait pour Durance, accords Figue +.... je ne sais plus pour une autre marque, Macaron pour une autre, bref là aussi la gourmandise s'invite de plus en plus dans les bougies parfumées. Je ne connais pas Mimosa. Et ici ça ne sent pas grand chose à dire vrai, on verra demain.
RépondreSupprimerBonne soirée avec Diptyque donc ( ils ont tout de même commencé comme ça ) !
L'ambiance gourmandise passe mieux dans la maison je trouve... Le côté "j'ai fait la cuisine" peut-être? J'avais trouvé de super parfum d'ambiance chez Crabtree et Evelyn qui évoquait les herbes et condiments du potager, c'était vraiment très agréable. Bon, sans sucre, c'est vrai...Mais l'ambiance pâtisserie ou salon de thé, ça le fait aussi, non?
SupprimerEn ce moment, je tourne entre la très classique et parfaite Figuier, de Diptyque, et Voga, une Claus Porto tubéreuse-acacia, au parfum fleuri très rond. Pas envie de senteurs typiquement hivernales, mais je ne résiste pas au plaisir de brûler un encens de temps en temps. Le soir de Noël ce fut un Vetiver-Santal. J'utilise les encens Maroma, fabriqués à Auroville, qui ne contiennent que des essences naturelles... je sais que le perfumista n'est pas amateur d'encens, mais il y a quelques exceptions dont je fais partie :-)
RépondreSupprimerJ'aime encore bien l'encens. En fait, j'aime surtout la trace qu'il peut laisser sur les vêtements, les tissus, plus que le moment ou on le brûle vraiment...
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