Au début de Butterfield
8, une jeune Elizabeth Taylor erre dévêtue dans un appartement ou elle a suivi
le soir qui précédait un homme. Elle découvre qu’en partant il lui a laissé des
billets, la prenant, à tort, pour une prostituée. C’est exactement le genre de
sensation que fait naître K de Krizia.
Le parfum démarre
furieusement laissant craindre un chypré ’80 typique (Paloma Picasso par
exemple) mais se calme assez rapidement pour devenir un floral aldéhydé assez
classique (dans une veine N°5), élégamment poudré qui doit à l’époque qui l’a
vu naître son opulence un peu lourde. Le plus surprenant est la base animale,
très vite présente, entre cuir et civette. Elle lui donne une certaine
étrangeté, en fait un parfum comme on n’en voit plus. Et, effectivement, donne
l’impression d’être une prostituée de luxe.
En ce sens, il me donne un peu la
même impression que My Sin de Lanvin, mais en moins daté : là ou My Sin
offre un fond animal gras et lourd comme on en fait définitivement plus, K mise
sur l’animal et le cuir : c’est plus moderne. Mais pas franchement plus
décent.
K, Maurice Roucel
pour Krizia, 1981
Cuir et animal...je devrais aimer! Reste maintenant à tenter de le trouver. Je suppose qu'Ebay reste un bon endroit pour commencer des recherches, si le prix est raisonnable.
RépondreSupprimerOui, on le trouve facilement, attention de ne pas confondre avec la version récente (moins jolie)cfr. la photo.
SupprimerIl est à prix raisonnable mais vraiment difficile à porter tant il semble accumuler les notes et la richesse. Disons que ce n'est pas forcément un parfum pour tous les jours... (Mais en même temps, est-ce qu'on aurait envie d'un parfum passe-partout? Non, je ne crois pas!)