Hélas, cela m’arrive aussi, alors, je fais quoi ?
En fait, je ne change pas vraiment mes habitudes, il n’y a
pas de jour où je m’en fiche, de jour où je me débrouille pour ne ressembler à
rien. Parfois, quand j’en vois certain, je me dis que ça doit être leur cas mais
je suis partisan du « on peut s’habituer à la laideur, à la négligence :
JAMAIS ! » de Gabrielle Chanel.
Un maximum d’hydratation mais sous forme masque plutôt que
crème et des couleurs qui me vont, mais vives et joyeuses, qui revoient
une jolie lumière autour de moi : les blancs et le rouge me réussissent
très bien. ET le bon parfum ! Parce que oui, j’ai des parfums pour les
jours sans et surtout, j’évite soigneusement certaines choses…
Jamais rien qui évoque la nourriture, surtout pas le sucre,
ce qui n’est déjà pas mon truc en temps normal, parce que, au mieux, ça sent le
régime et la frustration, au pire la VPF. (VPF : vieille petite fille, cet
épouvantail qui en dépit d’un âge certain pense qu’en adoptant les comportements
puérils de sa fille/petite fille, elle convainc tout le monde de son éternelle
jeunesse. Même quand on peut y croire de loin, de près, elle démontre surtout
que le ridicule ne tue pas.)
J’évite aussi tout ce qui fait « riche » les
matières opulentes, luxueuse, les fond gras et baumés qui sont dans tant de
beaux vintages, que j’aime à la folie mais qui font prendre 10 ans en un sniff.
Surtout pas de vintage donc, ni d’orientaux, de chypres opulents ou de fleurs
blanches…
Alors, il me reste : les verts qui donnent un petit
coup de jeune, de dynamisme : l’eau de campagne (Sisley) ou l’eau de
Camille (Goutal) ça vaut un lifting ! Décontractés, chics, joli, le vert,
c’est une valeur sûre de mon armoire à parfum.
Idem pour les eaux chyprées gorgée d’agrume, moins
stridentes, plus mures et plus douces que les simples hespéridés, ça file la
pêche, c’est sport chic, terriblement élégant ! Classique, mais joli et
diffusant, ça donne du charme sans attirer l’attention parce que si les gens regardent
trop, ils risquent de voir ce qui ne va pas. L'effortless chic, ce n’est pas
facile, mais c’est ce qu’il y a de plus flatteur ! Eau du Sud, Sauvage, de
Rochas, les références ne manquent pas.
Sinon, au cas où, parce que « on ne sait jamais sur qui
on peut tomber dans l’ascenseur » même si en gros, il y a plus de chance
de rencontrer la vieille dame du 8ème qui va promener son lévrier qu’Anna
Wintour, soyons lucides !, j’aime bien un floral léger et transparent avec
un peu de sillage : c’est joli, élégant, séduisant. Peut-être pas sexy,
mais je n’aime pas trop le sexy, je trouve ça bon pour les minettes pop, mais
charmant, ravissant. Du coup, j’ai mis la main sur un vintage de L’Air du Temps…
Il faudra que je vous raconte !Sinon, le côté sage et propre d'une Infusion d'Iris peut faire des merveille aussi avec son air de ne pas y toucher...
Rien de tel qu’un bon vintage Après l’ondée pour gommer les yeux de cocker et le teint de poubelle du lundi matin ;)
RépondreSupprimerJ'aimais beaucoup Après l'Ondée mais... N'était-il pas un peu dépressif?
SupprimerBeaucoup de gens le trouvent sérieux, pâle comme une version tristounette de L´Heure Bleue. Je dois être le seul à ne pas voir cet aspect-là du parfum.
RépondreSupprimerPour moi, il est vraiment alléchant avec ses notes de berlingots sucrés et son iris class.
Je le trouve au contraire réjouissif :)
Je ne le trouvais pas "tristounet" plutôt mélancolique comme les après-midis d'automne, mais aussi réconfortant comme une étole dans laquelle on s'enroule.
SupprimerL'Eau de Campagne... Quelle merveille ! J'arrive à la fin de mon premier flacon et c'est celui qui m'a le plus accompagné cette année : je vous rejoins sur tout ! Au plaisir, cher Dau :)
RépondreSupprimerOn se rejoint pour Eau de Rochas et Infusion d'Iris Dau et je rajoute Mûre et Musc.
RépondreSupprimerOn pourrait ajouter beaucoup d'ancien parfums de l'Artisan, je pense...
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