Ce soir ou jamais commence dans un jardin de roses. Un moment de langueur un peu lascive à la tombée du soir avec pourtant les nuance fruitée de la poire (typiquement Goutal) du verger d’à côté qui donne un dynamisme à la fragrance. On s’y endort dans une songerie moelleuse, confortable, voluptueuse. Le réveil surprend : une salle d’opéra à l’italienne, rouges et ors qui luisent dans la pénombre, odeurs de velours et de poudre. Et toujours la rose, magnifique.
Ce soir ou jamais m’échappe un peu. La rose ou un trop plein de sensualité pour moi ? Peut-être. On ne peut pas tout porter, n’est-ce pas ? Ce soir ou Jamais me semble parfait pour celles qui, comme Scarlett, sont capable de décrocher les tentures pour s’en faire des robes. En
attendant de décrocher la lune…
Ce soir ou Jamais, Isabelle Doyen et Annick Goutal, 1999
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